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Le point livres de Saint Jean Trolimon
27 janvier 2020

Vous faire découvrir notre stock, de A à C une sélection de romans adultes

La renverse

«Ce n'est qu'au moment d'entrer dans le bar-tabac que la nouvelle m'a vraiment heurté, qu'elle a commencé à filer le tissu du drap que je tendais depuis des années sur cette partie de ma vie. J'ai demandé deux paquets de cigarettes, salué les habitués du plat du jour. Au-dessus des tables, un téléviseur s'allumait sur une chaîne d'information en continu. À l'instant où j'y ai posé les yeux, le visage éminemment télégénique de Jean-François Laborde s'est figé sur

l'écran. J'ai demandé qu'on augmente le volume. On annonçait son décès dans un accident de voiture. Suivait un rappel succinct de sa biographie. Fugacement, la pensée, absurde étant donné le temps accordé à l'information, qu'il n'avait pas été fait mention de ma mère m'a traversé l'esprit.»
Dans La renverse, Olivier Adam retrace l'itinéraire d'Antoine, dont la vie s'est jusqu'à présent écrite à l'ombre du scandale public qui a éclaboussé sa famille quand il était encore adolescent. Et ce faisant, il nous livre un grand roman sur l'impunité et l'humiliation, explorées au sein de la famille comme dans l'univers politique.

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Après vingt ans passés à Paris. Pavlos a retrouvé la Grèce, où sa mère est morte. Il n'a pas pris de billet de retour. Mais est-il encore de ce pays ? Perplexe et désoeuvré, il entreprend de chercher la signification de l'epsilon, le E grec, jadis gravé à Delphes sur la porte du temple où se trouvait la Pythie. Il note sur un cahier les mot, que cette lettre lui évoque. Et cependant qu'il parcourt le pays, retrouvant des amis. rendant visite à son frère ou à son père, interrogeant des archéologues, son interrogation sur l'ironique silence de l'epsilon, résumant toutes ses incertitude, va peu à peu se muer en un voyage vers l'origine, vers, l'identité perdue; au coeur même de l'écriture, aussi. dont l'aventure de Pavlos est l'exacte métaphore. Si bien que ce récit tour à tour drôle et émouvant. Riche en suggestions, merveilleusement musical. Rejoint quelques uns des thèmes les plus éternels du roman : l'énigme, l'enquête, le sens du passé. lu périple initiatique. Un accomplissement romanesque-couronné par un prix Médicis.

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Je ne sais pas quand je me suis dit pour la première fois « mon père est fou », quand j’ai adopté ce mot de folie, ce mot emphatique, vague, inquiétant et légèrement exaltant, qui ne nommait rien, en fait, rien d’autre que mon angoisse, cette terreur infantile, cette panique où je basculais avec lui et que toute ma vie d’adulte s’employait à recouvrir, un appel de lui et tout cela, le jardin, le soir d’été, la mer proche, volait en éclats, me laissant seule avec lui dans ce monde morcelé et muet qui était peut-être le réel même.
Personne est le portrait, en vingt-six angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d’un mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la figure d’un disparu qui, de son vivant déjà, était étranger au monde et à lui-même. De « A » comme « Antonin Artaud » à « Z » comme « Zelig » en passant par « B » comme « Bond (James Bond) » ou « S » comme « SDF », défilent les doubles qu’il abritait, les rôles dans lesquels il se projetait. Personne, comme le nom de l’absence, personne comme l’identité d’un homme qui, pour n’avoir jamais fait bloc avec lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le masque, aussi, persona, que portent les vivants quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le visage de la folie.

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Résultat de recherche d'images pour "barbery gourmandise"

C’est le plus grand critique culinaire du monde, le Pape de la gastronomie, le Messie des agapes somptueuses. Demain, il va mourir. Il le sait et il n'en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d'une saveur qui lui trotte dans le cœur, une saveur d'enfance ou d'adolescence, un mets originel et merveilleux dont il pressent qu'il vaut bien plus que tous ses festins de gourmet accompli. Alors il se souvient. Silencieusement, parfois frénétiquement, il vogue au gré des méandres de sa mémoire gustative, il plonge dans les cocottes de son enfance, il en arpente les plages et les potagers, entre campagne et parfums, odeurs et saveurs, fragrances, fumets, gibiers, viandes, poissons et premiers alcools. Il se souvient - et il ne trouve pas. Pas encore.


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Le nageur par Bànk

 

Hongrie, 1956: sans un mot d'explication, Katalin quitte sa famille et se réfugie à l'Ouest. Son mari, Kálmán, vend sa maison et s'en va avec ses deux enfants, Kata - la narratrice - et Isti. Pendant des mois, des années peut-être, ils évoluent ainsi hors du temps et du monde, dans un univers glacial, chaleureux, irréel. Isti est un enfant mystérieux, rêveur, capable d'entendre parler la neige et les pierres, amoureux fou de l'eau, qui devient peu à peu son milieu naturel, celui de leur seul bonheur - mais aussi celui de la mort qui guette.

Le Nageur fait résonner en nous avec pudeur une musique venue d'un temps où, enfants, nous avions nous aussi le bonheur de ne pas comprendre le monde autour de nous.

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À la vie ! par Bialot

 

De la fin du XIXe siècle à l'aube des années cinquante, les trois générations d'une famille d'imprimeurs de Belleville vivent, aiment, luttent et meurent dans le fracas de l'Histoire. A leurs côtés, des artistes de Montparnasse, des célébrités et des petites gens, des soldats et des artisans, des patriotes et des exilés. Du Paris de la Commune aux routes de la débacle de 1940, des plaines russes aux champs de batailles de la guerre d'Espagne, de la lumière tunisienne au brouillard polonais, Joseph Bialot, avec tendresse et érudition, nous fait aimer ses personnages, les bons, tes odieux et les autres. Avec cette grande saga romanesque, faites avec lui cet extraordinaire voyage au bout de la vie !

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La petite fille de Monsieur Linh par Claudel

C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

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La pluie, avant qu'elle tombe - Jonathan Coe - Folio

Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences? 

Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.

 

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